HELCOM des Etats-Unis a examiné les rapports sur la situation au Bélarus

À la HELCOM du Congrès des États-Unis s’est déroulée l’audience sur la question bélarussienne intitulée « À la recherche de la justice et de la liberté au Bélarus ».

Les forces démocratiques bélarussiennes ont été représentées par Tatsiana Khomich, représentante du Conseil de coordination en charge des prisonniers politiques et sœur de Marya Kalesnikava, Siarhei Kharytonau, analyste iSANS, et Siarhei Zikratsky, représentant de Sviatlana Tsikhanouskaya chargé des questions juridiques. 

Les intervenants ont présenté des informations sur la persécution par les autorités d’un manifestant, la situation et la maltraitance des prisonniers, la violation des droits de la défense et le harcèlement des avocats ainsi que le durcissement de la législation. La commission a entendu un rapport sur le recours  au « discours de haine » par les médias nationaux appelant à des représailles physiques contre les opposants. Les experts soulignent qu’à l’heure actuelle, les médias nationaux du Bélarus diffusent l’agenda du Kremlin, faisant la promotion des idées de la soi-disant « civilisation russe ». Des recommandations ont été faites pour que les plateformes Google et YouTube ne fassent pas la promotion de la propagande du régime et puissent bloquer les chaînes du régime diffusant un discours de haine et incitant à la violence. Les auditions ont également soulevé la question de la crise migratoire et du soutien du régime de Loukachenko par la Russie.

L’ancien secrétaire d’État adjoint américain David Kramer a déclaré lors de son discours qui la situation au Bélarus était une sorte de test pour l’ensemble du monde démocratique. David Kremer a appelé à de nouvelles sanctions contre « les portefeuilles du régime bélarussien » dans les pays du Golfe. Selon lui, les partenaires des États-Unis dans cette région doivent être confrontés à un choix :  commercer avec les États-Unis ou commercer avec le régime d’Alexandre Loukachenko. La proposition de Kremer est liée aux informations dont disposent les autorités américaines selon lesquelles la famille de Loukachenko garderait les revenus issus de la corruption aux Émirats arabes unis.

Les rapports et arguments des experts pourraient devenir une base supplémentaire pour de nouvelles décisions de sanctions américaines.

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